Steve Masson est professeur à l’Université du Québec à Montréal où il dirige le Laboratoire de recherche en neuroéducation.

Le terme de neuroéducation, définissant une approche neuroscientifique de l’éducation apparait en 2009 et forme un mouvement international, dont le cœur se situe au Québec, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

L’émergence de la neuroéducation se fonde sur trois découvertes majeures, synthétisées en 2014 par Steve Masson, le pionnier de la discipline.

1) L’apprentissage modifie l’architecture du cerveau

2) L’architecture du cerveau à un instant donné influence et contraint les apprentissages

3) L’enseignement et les pratiques pédagogiques influencent les effets de l’apprentissage sur le cerveau des élèves

Dans cette vidéo, Steve Masson explique que certaines stratégies d’études pourtant souvent utilisées par les élèves se révèlent peu efficaces. Ainsi, relire ses notes de cours ou son manuel, surligner les passages importants dans ses notes n’aident pas à vraiment apprendre. Il vaut mieux privilégier des approches actives comme se poser des questions, enseigner à un autre…

D’autre part, le chercheur revient sur l’enseignement magistral, approche passive en soi, mais il explique pourquoi cette pratique pédagogique si elle est bien menée peut permettre au cerveau de s’activer et donc à l’élève d’apprendre.